Neodia publie aujourd'hui, une introduction à la monétisation de l'audience d'un site web de contenu.
Le sujet de la monétisation de l'audience d'un site web est au coeur de l'actualité de nombreux sites en raison du dynamisme d'internet.
Tout d'abord, les sites appartenant aux acteurs de la première génération sont arrivés à maturité: certains ont franchi le point mort (linternaute.com, par exemple) tandis que d'autres chechent encore leur équilibre financier (tf1.fr, par exemple).
Certains sites de la génération web 2.0 ont rejoint, en moins de deux ans, le groupe fermé des 500 sites qui génèrent le plus d'audience en France, mais ne sont pas parvenus à identifier une source de revenus adaptée à leur audience.
Enfin, les petits acteurs du web fort d'une audience compris entre 500 et 5000 visiteurs par jour, qui n'intéressent pas les grandes régies se partagent en deux groupes: ceux qui maîtrisent bien les outils actuels de monétisation de l'audience, mais en cherchent de nouveaux pour accroître leurs revenus et ceux qui ont compris commet générer de l'audience, mais pas comment la rentabiliser.
Ce dossier constitue une introduction générale sur le sujet de la monétisation afin d'offrir un inventaire des solutions susceptibles de s'intégrer sur la majorité des sites.
La publicité
C'est la forme de monétisation historique du web. Qu'elle soit rémunérée au CPM ou au CPC, elle consiste à afficher des bandeaux, gratteciels ou autres rectangles publicitaires.
Ce sont essentiellement les sites à forte audience (plus de deux millions de PAP par mois) qui attirent ce type d'investissement pour deux raisons: à moins deux millions de PAP par mois, le site présente un trop faible potentiel intrinséque pour s'intégrer dans le business model d'une régie publicitaire: 2 millions de PAP = 2 000 packs de 1000 pages = 10000 euros de revenus nets à partager entre l'éditeur et la régie publicitaire (sur base d'un CPM réaliste de 5 euros).
Seconde raison: du point de vue des gros annonceurs avec des budgets de publicité de 100 000 euros à l'année mais une seule personne pour les gérer, il est plus aisé de gérer une campagne sur 20 supports à qui l'on achète pour 5 000 euros de PAP que 100 supports à qui l'on achète 1000 euros de PAP).
Cette mécanique favorise les leaders d'audience de type tf1.fr ou aufeminin.com lorsque ces derniers ne sont pas trop gourmands.
Point faible de la publicité
Il ne reste pour les petits que les programmes au CPC commercialisés par des régies au clic ou avec un très faible CPM.
Affiliation
L'affiliation consiste à afficher l'offre commercial d'un site soit en diffusant le catalogue d'un site d'ecommerce, soit en affichant ses bandeaux, soit en incitant les internautes à s'inscrire à une newsletter ou un jeu concours.
Dans tous les cas, la rémunération de l'affilié sanctionne ses performances (le nombre de clics qu'il a généré, le chiffre d'affaires qu'il a engendré ou le nombre de formulaires qu'ont rempli les internautes qui a renvoyé sur le site de l'affilieur/annonceur).
Point faible de l'affiliation
L'intégration des éléments graphiques ou des bases XML de produits demandent un investissement en temps et parfois technique, très important qui ne peut souvent être réellement amorti que grâce à un fort trafic. Les sites à trafic moyen hésitent donc souvent à s'affilier.
Par ailleurs, avec l'affiliation, surtout lorsque l'on a un trafic faible, fonctionne sur le principe du poker: on peut renvoyer 50 visiteurs sur un site affilieur sans rien gagner (dans le cas des programmes à la commission ou au formulaire) et il faut parfois attendre le 100 ou 200ième visiteur pour voir tomber une forte commission.
Enfin, si l'on possède un site media, l'affiliation est inadaptée dans la mesure où les internautes se connectent à une page pour trouver une information, sont peu enclins à cliquer sur un lien d'affiliation (sauf dans le cas des jeux concours).
Point fort de l'affiliation
A trafic ciblé ecommerce équivalent, les revenus peuvent être plus forts qu'avec toutes les autres outils de monétisation et atteindre des équivalents CPM de $100 pour un site grand public.
Adsense
Le programme Adsense de Google permet à n'importe webmaster de diffuser des liens contextuels sélectionnés par un algorythme du moteur qui adapte les annonces au contenu de la page sur laquelle elles sont diffusées. Bien placées (au début, milieu ou en fin de texte, mais pas sur le côté), elles permettent de générer des revenus substantiels car tant dans leur forme que dans leur fonds, elles s'intégrent dans l'éditorial.
Points forts d'Adsense
Intégration très simple du point de vue technique
Adsense peut s'intégrer de façon automatique sur l'ensemble d'un site ou bien, de façon manuelle à l'intérieur d'un article de blog, par exemple.
Intégration très rapide
Non seulement le même code Adense peut être utilisé pour l'ensemble des pages d'un site (le site peut donc être taggé en moins de 5 minutes), mais si l'on souhaite personnaliser le format d'Adsense diffusé sur une page donné, l'opération prend moins de 3 minutes montre en main, là où avec l'affiliation, le taggage d'une page précise avec un bandeau précis prend en 5 et 10 minutes toutes opérations comprises (connexion à la plateforme, sélection du programme, sélection du format, récupération du code, collage du code, test d'intégration).
Adsense est donc un programme rentable également pour les sites à faible trafic avec un potentiel de revenus de
Rafraîchissement
Les Adsenses tournent en permanece, ce qui évite l'effet d'usure constasté sur des sites qui affichent toujours les mêmes bannières des mêmes programmes d'affiliation.
Points faibles d'Adsense
Problème de pertinence des Adsenses sur les pages non commerciales
Pour 50% du contenu publié sur internet, les Adsenses afficher sont peu pertinent (notamment dès lors qu'un site ne traite pas de thématiques commerciales).
Problèmes de rémunération au clic
Lorsque le moteur Adsense a du mal à trouver des annonceurs pertinents, les revenus sur chaque clic, s'écroule et Adsense qui peut être très rentable en moyenne, peut aboutir à des équivalent de revenus CPM de moins d'un euros.
Par ailleurs, les stratégies d'investissement dans certains secteurs « commerciaux » les conduisent à jouer au moins disant et, là encore, les prix du clic s'écroulent alors que la qualité du trafic qu'ils récupèrent est très élevée.
On voit donc qu'il existe de nombreux cas où une audience est difficile à valoriser.
C'est pourquoi il est important de tester les nouveaux outils qui apparaissent sur le marché.
Il existe de nombreuses alternatives, peu connues pour compléter les revenus d'un site.
Adconcours, un partenaire de Neodia, fait partie de ces solutions alternatives aux autres formes de monétisation.
Adconcours
Adconcours est un programme d'affiliation lié au site concours.fr et lancé par un professionnel du jeu concours. Le principe de rémunération est simple: il faut afficher des bandeaux ou gratteciel incitant l'internaute à s'inscrire au jeu concours permanent d'Adconcours et l'affilié est rémunéré en fonction du nombre d'inscrits qu'il renvoie.
Ce programme est particulièrement adapté à tous les types d'audience qu'il est difficile de rentabiliser avec de la publicité, de l'affiliation ou les programmes Adsense (ce qui représente environ 50% du trafic internet d'après nos estimations).
La logique d'intégration d'Adconcours est simple: il faut tenter l'internaute lorsqu'il passe collecter de l'information sur votre site ou en utilise un des services gratuits et lui proposer de gagner le lot le plus en adéquation avec son profil: Adconcours permet, en effet, à l'affilié de choisir la dotation à laquelle ses internautes seront les plus réactifs.
Au choix:
Un chéque de 250 euros
Un lecteur DVD portable
Une collection de DVD
Un GPS
Les grands classiques de la littérature
Un an de cinéma
Un séjour en parc à thème
Un ensemble collector 100% foot
Un week end en hotel de luxe
Un baladeur PM3
Un téléphone mobile dernière génération
Un appareil photo numérique
Un panier gourmand
Un relooking complet